Vous (ou un proche) êtes en situation de handicap ou d’invalidité. Vous ne pouvez pas travailler ou très peu. Vos revenus sont minimes. Et chaque mois, c’est l’inquiétude : comment payer le loyer, les soins, les médicaments ?
Vous n’êtes pas seul(e). Des millions de personnes en situation d’invalidité en France vivent avec des revenus impossibles. Et la plupart d’entre elles ignorent qu’une aide existe : l’ASI (Allocation Supplémentaire d’Invalidité).
L’ASI, c’est une aide mensuelle qui complète vos revenus si vous êtes invalide. C’est simple. C’est discret. Et ça change la vie.
Mais voilà le problème : beaucoup de personnes handicapées ne la demandent jamais. Pourquoi ? Parce qu’elles ne savaient pas qu’elle existait, ou qu’elles pensaient que leur situation était « trop compliquée » pour y avoir droit.
C’est pour ça que nous avons créé ce guide.
Sommaire
- 1 Qu’est-ce que l’ASI exactement ?
- 2 Êtes-vous éligible (vous ou votre proche) ? Les conditions claires
- 3 Combien d’argent allez-vous recevoir ?
- 4 Cas particuliers : situations qui changent tout
- 5 Les erreurs que vous ne devez pas faire
- 6 Vous (ou un proche) pensez y avoir droit ?
- 7 Témoignages : des personnes comme vous
- 8 Conclusion : vous méritez cette aide
- 9 Parlons maintenant
Qu’est-ce que l’ASI exactement ?
L’ASI, c’est une allocation mensuelle versée par la Sécurité Sociale (ou la MSA si vous dépendez du régime agricole). Elle s’ajoute à votre pension d’invalidité pour vous permettre de vivre dignement.
Le point clé : l’ASI n’est pas un jugement. Elle ne dit pas « vous êtes pauvre ». Elle dit simplement : « Vous êtes invalide avec de faibles revenus. Vous avez droit à une aide pour vivre. »
C’est un droit. Un droit que vous avez cotisé indirectement par le système de solidarité française.
Êtes-vous éligible (vous ou votre proche) ? Les conditions claires
Pour bénéficier de l’ASI, vous devez remplir 3 critères.
1. L’invalidité
C’est le critère fondamental : vous devez être reconnu(e) invalide par la Sécurité Sociale.
Concrètement, cela signifie que votre capacité de travail ou de gain est réduite d’au moins 2/3 (66%).
Comment on reconnaît une invalidité à 2/3 ?
La Sécurité Sociale évalue votre situation globale :
- Votre état de santé actuel
- Votre capacité à exercer une activité professionnelle
- Votre taux d’incapacité
Important : vous n’avez pas besoin d’être totalement paralysé pour y avoir droit. Une maladie chronique, un handicap sensoriel, une dépression invalidante, une limitation fonctionnelle — tout cela peut être reconnu comme une invalidité 2/3.
Si vous n’êtes pas sûr(e) de votre taux, contactez votre médecin ou la Sécurité Sociale. Ne renoncez pas sans vérifier.
2. L’âge
L’ASI n’a pas d’âge minimum. Vous pouvez la demander à 20 ans, 40 ans, 60 ans.
Mais attention : l’ASI s’arrête quand vous atteignez l’âge légal pour obtenir l’ASPA (généralement 65 ans). À ce moment-là, vous basculez vers l’ASPA à la place.
Ce n’est pas dramatique — souvent l’ASPA vous versera plus que l’ASI. Mais c’est important de le savoir.
3. Les revenus (le seuil clé)
Depuis le 1er avril 2025, voici les seuils :
Si vous vivez seul(e) : vos revenus ne doivent pas dépasser 1 530,60 € brut par mois
Si vous vivez en couple : vos revenus combinés ne doivent pas dépasser 1 530,60 € brut par mois
Attention : contrairement à l’ASPA, c’est le même seuil pour une personne seule et un couple. C’est resserré.
Comment sont calculés les revenus ?
La CAF regarde :
- Votre pension d’invalidité
- Vos revenus de travail (s’il y en a)
- Vos revenus de placements
- Vos pensions alimentaires fixées judiciairement
Ne compte PAS :
- Votre résidence principale (même si elle vaut très cher)
- Les aides alimentaires
- L’aide en nature de vos enfants (repas, logement)
- Les bourses scolaires
Vous voyez ? C’est plus favorable qu’on ne le pense.
4. La résidence en France
Vous devez résider en France de manière stable.
Si vous êtes français : c’est simple. Vous avez votre foyer en France ou vous y passez plus de 6 mois par an.
Si vous êtes étranger : vous devez résider en France de manière stable ET être dans l’une de ces situations :
- Avoir un titre de séjour depuis au moins 10 ans
- Être réfugié
- Être apatride
- Être ressortissant UE/EEE ou Suisse
- Être ressortissant d’un pays signataire (Algérie, Maroc, Tunisie, Mali, Bénin, etc.)
Si vous êtes étranger et vous hésitez, vérifiez vraiment. Beaucoup de gens pensent ne pas y avoir droit — et ils se trompent.
👉 Consultation gratuite pour vérifier votre éligibilité
Combien d’argent allez-vous recevoir ?
Le montant de l’ASI varie selon votre situation.
Pour une personne seule : jusqu’à 579,56 € par mois environ
Pour un couple (les deux reçoivent l’ASI) : jusqu’à 830,60 € par mois au total (environ 415 € chacun)
Important : l’ASI complète vos revenus. Par exemple :
- Vous recevez une pension d’invalidité de 400 €
- L’ASI ajoute environ 180 € pour vous faire atteindre le seuil minimum
- Vous recevez donc environ 580 € par mois total
C’est l’ASI qui fait le calcul. Pas vous.
Plus vos revenus sont bas, plus l’ASI sera élevée. Plus vos revenus approchent le seuil (1 530,60 €), plus l’ASI diminue ou disparaît.
Cas particuliers : situations qui changent tout
Vous recevez déjà une pension d’invalidité ?
Parfait. Vous êtes déjà reconnu(e) invalide par la Sécurité Sociale. L’ASI vient juste la compléter.
Vous êtes en couple, mais un seul d’entre vous est invalide ?
Seule la personne invalide reçoit l’ASI. Le conjoint ne peut pas la demander. C’est normal — l’ASI c’est pour les invalides.
Vous êtes en couple et les deux êtes invalides ?
Là, les deux reçoivent l’ASI. Mais la règle de partage s’applique : le montant total est divisé en deux.
Vous approchez les 65 ans ?
À partir de l’âge légal de retraite (généralement 65 ans), l’ASI bascule vers l’ASPA. C’est automatique. Souvent, l’ASPA versera plus. Pas de problème administratif.
Les erreurs que vous ne devez pas faire
Erreur 1 : « Je suis trop invalide, je ne vais pas demander. » → Faux. C’est exactement pour ça que l’aide existe. Demandez.
Erreur 2 : « Je n’ai pas un taux d’invalidité officiel. » → Vérifiez. Vous avez peut-être une reconnaissance d’invalidité sans le savoir.
Erreur 3 : « J’ai un petit travail, donc je n’y ai pas droit. » → Pas forcément. L’ASI tient compte des revenus de travail, mais réduire le montant. Vous pouvez quand même y avoir droit.
Erreur 4 : « Je dois d’abord épuiser tous mes revenus. » → Non. Demandez dès que vous remplissez les conditions. C’est votre droit maintenant.
Erreur 5 : « Je vais faire mon dossier moi-même pour économiser. » → Possible, mais risqué. Un document manquant = rejet = vous attendez 2 mois de plus. Une erreur = dossier refusé. Pourquoi prendre le risque ?
Vous (ou un proche) pensez y avoir droit ?
Voilà où nous entrons en jeu.
Les personnes handicapées et leurs familles nous contactent tous les jours : « Suis-je éligible ? Comment faire ? » C’est compliqué de naviguer seul(e). Les conditions ont des nuances. L’invalidité doit être reconnue. Les revenus à déclarer ne sont pas clairs.
C’est notre spécialité. Nous avons aidé des centaines de personnes à obtenir leur ASI.
Voici ce qu’on fait :
Étape 1 : Consultation gratuite. En 20 minutes, on sait si vous y avez droit vraiment. On vérifie votre taux d’invalidité, vos revenus, votre situation.
Étape 2 : Si vous êtes éligible, on monte votre dossier complet. Aucune erreur. Aucun document manquant.
Étape 3 : On suit votre dossier jusqu’à ce que vous receviez l’argent. Pas de prise de tête administrative.
Notre taux de succès ? 98%. Les 2% ce sont des situations vraiment particulières où la personne n’était finalement pas éligible.
Témoignages : des personnes comme vous
Sophie, 45 ans, en situation de handicap, Île-de-France
« J’avais une invalidité reconnue depuis 10 ans mais je recevais juste une petite pension. Pôle Démarches a monté mon dossier ASI. Trois mois plus tard, je reçois 500€ supplémentaires chaque mois. C’est transformateur. »
Thomas, 38 ans, dépression invalidante, Rhône
« Je pensais que mon dépression ne serait pas « suffisamment grave » pour y avoir droit. Pôle Démarches a vérifié ma situation. J’ai droit à l’ASI. Ça me change la vie. »
Ces histoires sont réelles. Et elles pourraient être la vôtre.
Conclusion : vous méritez cette aide
L’ASI existe pour une raison. Parce que la France a reconnu que les personnes invalides avec de faibles revenus ont le droit de vivre dignement.
Vous pensez y avoir droit ? Vous n’êtes pas sûr(e) ? Vous avez des questions sur votre situation particulière (vous êtes étranger, vous avez une invalidité complexe, etc.) ?
Appelez-nous. Une consultation gratuite. Pas d’engagement. Juste de réponses honnêtes.
Si vous y avez droit, on vous aide. Si vous n’y avez pas droit, on vous le dit franchement.
Mais ne renoncez pas sans vérifier. Des centaines d’euros par mois, c’est trop important.
Parlons maintenant
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Vous aidez un proche (parent, enfant, ami) en situation de handicap à chercher l’ASI ? Appelez-nous aussi. On peut faire la consultation avec vous deux.





